Actura va construire son usine de semences à Issoudun

C’est une ambition qu’Actura avait initialement avec Soufflet dès 2019, avant que le négoce ne passe dans le giron d’InVivo. Mais le groupe de mise en marché d’agrofournitures, comptant les semences parmi ses axes stratégiques, n’avait pas perdu de vue son projet.

650 000 q de semences

Ainsi, la construction d’une usine de semences a été officialisée lundi 23 juin en mairie d’Issoudun. Elle devrait être opérationnelle à l’été 2027 avec pour objectif de travailler à terme 650 000 quintaux de semences de céréales à paille, autogames dans un premier temps et hybrides demain, ainsi que des semences d’espèces hybrides comme le maïs, le colza et le tournesol. Elle s’appuiera sur un réseau d’environ 200 agriculteurs multiplicateurs.

Cette usine sera complétée par une plateforme logistique, opérationnelle dès l’automne 2026, ayant pour objectif de mutualiser les flux de semences pour le réseau, mais aussi d’offrir des prestations, de la production à la mise en marché.

« Anticiper les nouvelles techniques d’hybridation »

Pour le groupe Actura, « ce nouveau projet industriel vise à anticiper les nouvelles techniques d’hybridation des semences et la réduction de la protection des plantes conventionnelle » et à « permettre aux entreprises de son réseau d’accéder à une génétique performante et de maîtriser la chaîne de production et de commercialisation ».

L’usine de production sera portée par la filiale Agrasem, et la plateforme par le pôle logistique du groupe, en particulier la filiale Appro Service. L’ensemble du projet représentera un investissement de 55 M€ et « s’inscrit comme l’un des plus importants de ces dix dernières années sur le département de l’Indre comme de la Région Centre-Val de Loire », selon Actura. Il créera à terme 50 emplois directs et des emplois indirects en transport et maintenance.

Mener à bien ce projet sera donc une des missions du futur directeur général, Ulrich Housseau, qui prendra ses fonctions au 1^er septembre.